Oui, il y a une liste d’attente et les délais varient selon l’achalandage.
Dans certaines situations, il est possible que le CAVAS puisse prioriser certaines demandes.

Oui, vous pouvez recevoir des services.
Au CAVAS, il n’y a pas de délais pour faire une demande d’aide, peu importe le moment où la violence sexuelle a été vécue.

Non, il n’y a pas de coûts à défrayer en lien avec nos services.
Tous nos services sont gratuits. Par contre, nous vous offrirons la possibilité d’être membre du CAVAS, au coût de 15$ annuellement. Ainsi, vous aurez l’opportunité, selon le type de membre choisi, de contribuer au développement des services actuels et futurs, d’être informé sur les événements organisés par l’organisme et de prendre la parole concernant l’organisme au moment opportun (assemblée générale annuelle, etc.). Vous pouvez également faire un don afin de soutenir la mission et les services du CAVAS. Toutefois, sachez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait une demande à l’IVAC pour avoir accès à nos services.

Si vous avez moins de 14 ans, vous devez aviser l’un de vos parents ou tuteurs, car c’est seulement à partir de 14 ans que vous pouvez consentir aux soins de santé sans l’accord de votre parent.
Toutefois, soyez avisé(e) que la confidentialité des services sera respectée et que, s’il y a lieu, une autre intervenante rencontrera vos parents. Le but de cette intervention conjointe est de soutenir la personne ayant été victime ainsi que ses proches, afin que ceux-ci contribuent au mieux-être de la situation. Si la famille de la personne victime de moins de 14 ans refuse de s’impliquer, le CAVAS prendra les mesures nécessaires pour permettre l’accès aux services.

À partir de l’âge de 14 ans, vous n’êtes plus dans l’obligation d’avoir l’autorisation de l’un de vos parents ou tuteurs. Toutefois, nous suggérons fortement que les parents s’impliquent dans votre démarche, peu importe l’âge. Ceci dit, malgré le fait que le CAVAS encourage l’implication des proches, dans le cas où l’auteur de la violence sexuelle commise est un proche, nous ne pourrions pas lui offrir nos services.

Oui, vous pouvez recevoir de l’aide.
Le CAVAS offre des services aux proches des personnes ayant été victimes de violence sexuelle. La confidentialité des échanges sera respectée et il s’agit de deux suivis distincts, c’est-à-dire que chacun aura une intervenante différente.

Lorsque vous communiquez avec le CAVAS pour la première fois, certaines informations générales sur votre situation vous seront demandées.
L’intervenante qui répondra à votre demande vous informera sur la façon dont les choses se passeront par la suite, en fonction de vos besoins en termes de services. Veuillez noter que nos heures d’ouvertures sont du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. Si vous ressentez une urgence, vous pouvez également vous adresser à la ligne Info-aide violence sexuelle au 1-888-933-9007.

Il est possible de refaire une demande d’aide au CAVAS pour recevoir des services à nouveau.
Votre situation et vos besoins seront discutés lors de la demande.

Pour les personnes âgées de moins de 18 ans, en raison des lois et des ententes multisectorielles, la situation doit avoir été signalée à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avant de recevoir nos services.
Par la suite, il sera possible de recevoir des services, et ce, même si le signalement n’a pas été retenu et qu’il n’y a pas de dénonciation policière. Pour les personnes victimes de plus de 18 ans, il est possible de recevoir des services, peu importe si une dénonciation policière a été faite ou non.

Le CAVAS n’a pas un mandat d’expertise psychologique, psychiatrique ou médical.
En ce sens, certaines raisons peuvent entraîner la fin d’un suivi, par exemple : s’il y a une contre-indication du psychiatre ou d’un professionnel de la santé, si un trouble de dépendance ou de consommation est actif ou si la santé physique est un obstacle à l’engagement de la personne dans sa démarche au CAVAS. De plus, un nombre répété d’annulations de rencontre sans raison valable pourrait également entraîner la fin d’un suivi. Également, aucune forme de violence et d’agressivité physique ou verbale n’est acceptée au CAVAS.