Le consentement sexuel,qu’est-ce que c’est ?

Il est important que le consentement soit exprimé de façon claire avec des paroles, des gestes ou les deux. Le silence et le fait de ne pas résister physiquement ne signifie pas qu’il y a un consentement. En cas de doute, il est dans votre responsabilité de prendre les mesures raisonnables afin de valider le consentement sexuel de votre partenaire; par exemple, en lui demandant simplement si elle a envie de partager ces échanges et en lui portant votre écoute.

Le consentement ne peut pas être obtenu avec des menaces ou du chantage. Aucune pression ne doit être exercée sur son ou sa partenaire. Par exemple, se fâcher ou faire culpabiliser l’autre personne s’il ou elle refuse d’avoir un échange sexuel peut venir invalider cet élément important du consentement.

Les partenaires doivent être aptes à donner leur consentement, donc ne pas être en état d’incapacité physique ou intellectuelle, en état d’intoxication ou de sommeil. De plus, ils doivent être en mesure de le donner librement sans peur de représailles et doivent savoir à quoi ils consentent. Sachez que même si une personne dit « oui », il faut également que son langage non-verbal (gestes, expression du visage, posture, etc.) exprime du désir et du plaisir.

Le consentement sexuel est valide pour le moment présent, c’est-à-dire qu’il doit être validé à chaque fois et avec chaque partenaire sexuel. De plus, il concerne seulement les personnes qui participent à l’activité sexuelle. Autrement dit, le consentement ne peut être accordé par une tierce personne.

Comme mentionné dans le point précédent, le consentement est valide pour le moment présent. Il peut donc être retiré à tout moment pendant une activité sexuelle, même s’il avait été donné au début. Lors d’une activité sexuelle, il est possible de demander à l’autre personne si elle a envie de continuer, et si ce n’est pas le cas, vous arrêtez ! Lui demander est une façon de s’assurer qu’elle se sent bien, confortable et en sécurité.